Ban Lung : 20 000 victimes chaque année

Les mines antipersonnel font encore chaque année entre 15 000 et 20 000 victimes dans le monde, tuées ou mutilées, pour la plupart des civils et pour beaucoup des enfants.

mines antipersonnels La convention d'Ottawa, due en grande partie aux campagnes internationales menées par les organisations non gouvernementales (ONG), est entrée en vigueur il y a cinq ans et a été ratifiée par 141 pays. Elle fait obligation aux Etats parties de détruire leurs stocks de mines antipersonnel, et aux 36 pays donateurs de fournir une assistance au déminage, ainsi qu'une aide aux victimes. La France a achevé la destruction de ses stocks en décembre 1999. Elle consacre depuis entre 2,5 et 3 millions d'euros par an à des programmes d'aide bilatéraux dans des pays comme le Cambodge, l'Angola, le Mozambique, les Etats de l'ex-Yougoslavie, et elle participe pour 18 % aux programmes mis en œuvre par l'Union européenne, qui se chiffrent à 45 millions d'euros par an. La France participe, d'autre part, à la formation au déminage, à Angers ou dans le centre qu'elle a créé en 2003 à Ouidah, au Bénin, pour les pays d'Afrique.

La lutte contre le fléau des mines antipersonnel est loin d'être achevée, souligne Brigitte Stern, enseignante et présidente de la Cnema...

      
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11.03.04 | 16h33
© Le Monde 2004