Madras : Entre découvertes et rickshaws

J'ai découvert les rickshaws en arrivant à Bangkok. Ici à Madras, je les retrouve mais cette fois, ils sont bien plus pressant...

Extraits de mon carnet de route :
du : dimanche 31 août au mercredi 3 septembre
trajet : Calcutta - Madras - Kochi
distance parcourue : 811 km
J'ai découvert les rickshaws en arrivant à Bangkok. Ici à Madras, je les retrouve mais cette fois, ils sont bien plus pressant...
Les rickshaws sont de petits "3 roues" qui se faufillent partout et moins chers qu'un taxi, vous amène partout. Un moteur de moto, démarage manuel, petit siège pour 2 passagers occidentaux (au moins 3 à 8 indiens) et klaxon (important pour assourdir les autres usagers de la route) en sont les principales caractéristiques.
Harcellement à la visite. Il est impossible (comme en Bolivie par exemple, mais ici avec une densité 10 fois supérieure) de lorgner même du coin de l'oeil et discrètement, une quelconque échoppe ou enseigne sur le trottoir. Je suis immédiatement abordé et invité à acheter. Mais il est une autre habitude très locale encore plus désagréable : le rabattage.
Les "rabatteurs" parlant un anglais fort correct et les chauffeurs de rickshaws s'y mettent tous ici... une vraie industrie, un harcellement permanent... En effet, afin de vous faire entrer dans un magasin (duquel ils aurront un commission) ces derniers sont prêt à tout. Ils vous amènent gratuitement faire le tour de la ville, vous ne payer pas le rickshaws chaque fois que vous vous déplacez... mais vous passez par un ou plusieurs magasins... Et ils y tiennent... Je me suis vu plusieurs fois, non pas négocier le prix de la course, mais le fait de ne pas devoir aller dans un magasin...
Ca complique donc les visites. En effet, car il est impossible de faire 10 mètres dans la rue sans être accompagné et sollicité pour un magasin. C'est qu'il ne vous lAche pas le bougre ! Jusque dans le restaurant, s'incrustant à vôtre table, tout cela pour vous raconter son histoire personnelle qui finira après 5 minutes (parfois, plus directement 10 secondes) de discussion par une invitation a un thé et une visite de la boutique du pseudo frère, ou à un coup de mains (car promesse d'embauche après 5 clients ramenés) pour trouver du boulot - toujours en vous rendant dans la boutique en question...
Il faut donc constamment jongler avec cette envie qu'ils ont de vous envoyer dans les magasins et votre envie de visiter la ville... encore une fois pas facile...