Pagancillo : Pagancillo, chico pueblo

Le parc national attendra un peu. Aujourd'hui, je découvre le petit village et ses endroits reculés.

Extraits de mon carnet de route :
le : mardi 29 avril
trajet : Pagancillo
distance parcourue : 20 km
Le parc national attendra un peu. Aujourd'hui, je découvre le petit village et ses endroits reculés.
Bueno lugar : fatigué du bus, envoûté par ce nouveau village, je décide de m'accorder un peu de temps ici... Aujourd'hui, c'est le St patron des animaux : aux infos télévisées, un reportage sur la bénédiction des animaux par un curé... ici, on ne plaisante pas avec l'église ni les animaux familiers...
Au resto, je rencontre "Angel" qui aide un peu sa tante. Quand je lui demande de quel côté je peux aller me balader, il me propose de m'accompagner et me faire découvrir les alentours... C'est ainsi que je découvre les endroits reculés de Pagancillo avec mon guide averti : vieilles bâtisses en Adobe, cultures, animaux, ancienne église... mais aussi les pierres et végétaux qu'il connaît très bien... Nous avons rencontrés un vieux couple qui préparait du vin en foulant les grappes, de leurs pieds, dans une grande peau de vache suspendue... J'avais justement vu ce pressoir au musée du vin de Mendoza...
Multi-espacio : Angel qui a fait ses études de philo (après 2 années de médecine) à Cordoba me montre son Bar-Resto et tous ses trésors : pierres, meubles anciens, vieux outils au mur... son bar a vraiment de l'allure... Il va transformer cette bâtisse ancienne (celle de son papa) et aménager quelques chambres, refaire la cuisine (il a été cuisinier pour payer ses études), une terrasse avec un grand barbecue et une aire de camping, là bas, au fond... là une bibliothèque, ici un ordi pour internet, là le patio... Si je vous dis en plus qu'il a une vraie philosophie de l'accueil et parle plus d'amis que de clients, de convivialité et de rencontres, ceux qui me connaissent auront vite compris pourquoi nous avons tout de suite lié amitié. Nous partageons les mêmes valeurs et la même vision de la vie ; un peu aussi le même projet : l'auberge - resto, ambiance amicale...
Le soir, nous nous retrouvons pour partager cette véritable institution argentine : le maté. Celà me fait penser qu'il faut que j'achète tout l'équipement et l'herbe à maté avant de rentrer en France. Prenez acte, y'a de l'expo photo avec dégustation de maté en vue à mon retour...