Pagancillo : En route pour La Rioja

Je quitte Mendoza en ce dimanche soir d'élections présidentielles. Direction La Rioja afin de gagner le Parc National Talampaya.

Extraits de mon carnet de route :
les : Dimanche 27 et lundi 28 avril
trajet : Mendoza - La Rioja - Pagancillo
distance parcourue : 832 km
Je quitte Mendoza en ce dimanche soir d'élections présidentielles. Direction La Rioja afin de gagner le Parc National Talampaya.
Tchao Diego : au "terminal de omnibus", je passe saluer Diego avant de partir. C'est un jeune qui tiens un petit kiosque au terminal. Il vend des fanions, autocollants et maillons d'équipes de foot d'argentine. Nous avions discuté l'autre jour de choses et d'autres : la crise argentine, les élections, les équipes de foot bien sûr, mon voyage... et il m'a confié se sentir bien dans son kiosque : "c'est un endroit formidable car je rencontre plein d'étrangers ici..." Nous n'aurons pas pu aller boire un pot samedi soir à cause des élections, mais ce n'est que partie remise, promis, je repasserais ; en attendant nous continuerons nos discussions via emails. "Que te vaya bien. Suerte..."
La Rioja : Diego se demandait bien ce que j'allais faire à La Rioja, ville du candidat "Menem"...
Rien de bien spécial en fait ! C'est juste une grande ville proche du Parc National de Talampaya, où je veux me rendre. Les 602 km de bus séparant Mendoza de La Roja seront avalés en 8h ce qui me fait arriver à 4h30 du matin (quand je vous disais que tout le monde se fout de cette ville... en voilà un bon exemple)... Ambiance glauque au terminal de bus complètement désert, je m'allonge sur un banc pour essayer de dormir et attendre l'ouverture des kiosques afin de réserver mon billet. C'est chose faite à 9h ; mon billet pour Pagancillo en poche (départ 13h15), je file jeter un oeil sur la ville : zéro pointé, vivement le départ...
Pagancillo : Je retrouve les vieux bus (vive les petites lignes) pour 220 km en 4h... Mais les paysages sont très sympas : maisons en terre, sol rouge et aride, arbustes verts... j'adore...
Le village au premier abord me plaît beaucoup avec ses ruelles en terre, les maisons blanchies à la chaux, la minuscule place ombragée et le terrain de foot en terre et cailloux, les enfants en blouse blanche qui sortent de l'école... pittoresque et sans touriste, parfait...
Pas une enseigne sur les facades (pratique pour un étranger). Je trouve une auberge à moitié ouverte et vais manger au seul resto, le long de la nationale. J'y rencontre Christina et Talarma qui du haut de leurs 9 ans feront les folles sur la terrasse durant tout le repas ; tous les mêmes les gamins...