Mendoza : Elections présidentielles en Argentine

Ce dernier week-end sur Mendoza sera t-il calme ? Dimanche, les Argentins sont appelés à nommer un président en remplacement d'Eduardo Duhalde, désigné par le Congrès en janvier 2002, alors que pays paraissait au bord du chaos...

Extraits de mon carnet de route :
les : samedi 26 et dimanche 27 avril
trajet : Mendoza
distance parcourue : 20 km
Ce dernier week-end sur Mendoza sera t-il calme ?
Dimanche, les Argentins sont appelés à nommer un président en remplacement d'Eduardo Duhalde, désigné par le Congrès en janvier 2002, alors que pays paraissait au bord du chaos. L'ancien président Carlos Menem est arrivé en tête des sondages publiés vendredi, mais ne devrait pas faire l'économie d'un second tour dans l'élection présidentielle la plus serrée qu'ait connue le pays : cinq candidats peuvent en effet prétendre à une place au second tour. Pour éviter tout débordement, plus de 80 000 policiers et militaires ont été mobilisés...
"On rigole pas avec ça !" : Les bureaux de votes sont dans les écoles ou bureaux de poste... Avec : contrôles des papiers, police, file d'attente énorme... ici, les élections se passent dans une ambiance des plus chaleureuse ! Du coup, vous n'aurez pas de photos...
Et puis attention, le vote est obligatoire ! Peut importe pour qui (enfin de préférence pour celui déjà au pouvoir et qui a corompu la moitié de la ville !), mais en argentine, tu vas aux urnes... point barre... et on ne discute pas...
"oui, mais j'ai fait la fête samedi et dimanche j'ai dormi tard !" : pas possible, les bars et autres endroits étaient fermés... et pas de vente d'alcool après 10h... à croire qu'ils ne sont pas sur d'eux les politiques...
"Euh ! j'était chez mémé... elle fait un poulet/frites, le dimanche" : on veut pas le savoir... il va te coûter chers le poulet à mémé ! vlam ! 150 $ d'amende pour ne pas être allé voter... et si t'as pas de sous, 3 jours en prison...
"Toute façon, ils n'ont pas envie de rire !" : c'est en tout cas l'impression générale que j'ai. En caricaturant à peine, je dirais que très peu d'argentins croient en la classe politique (on les comprends avec la crise qu'ils traversent !) :
"le téléphone est italien ou français... le pétrole espagnol... l'électricité c'est les hollandais..." m'explique Diego à Mendoza. "Tout le pays a été vendu ! L'argentine a beaucoup de richesses, mais tout l'argent va à l'étranger et nous on crève de faim..."
"Pourquoi tu veux que j'aille voter... de toute façon, tous les 5 (ndlr : candidats) sont pourris.... Tu te rends compte que Memen a gouverné 6 ans + 4 ans, a fait de la prison... et là, il revient et se présente..."
J'ai pas osé lui dire que j'en connaissais un qui a failli aller en prison... et qui est président actuellement...
Les résultats : Désolé Diego, mais il va falloir rater un 2ème poulet/frites !
Il y a balotage et donc un deuxième tour... Memen contre Kirchner...