Buenos Aires : Le quartier de La Boca
Visite du quartier le plus coloré de la ville mais aussi celui où il faut s'aventurer avec précaution... Visite du quartier le plus coloré de la ville
mais aussi celui où il faut s'aventurer avec précaution...
D'un coup de "collectivo" me voici en plein coeur du quartier ouvrier de La Boca... J'en avais une vision partielle avec le match que j'ai vécu dimanche au stadio (là ou a démarré Diego Maradona), je vais aujourd'hui essayer d'en approcher un peu plus l'identité...
Ce quartier a été créé par les immigrants basques français, les italiens sont arrivés juste après, le long du Riachelo qui les sépare de la banlieu industrielle de Buenos Aires : Avellaneda.
Ce quartier a donc toujours laissé une place aux pauvres immigrants arrivant dans la capitale argentine... mais est aussi depuis toujours un quartier peu sur où règne une certaine anarchie et insécurité. Bon nombre de voyageurs ne verront ce quartier qu'au travers des vitres de leur taxi ou du collectivo...
Il y a une réelle agressivité envers les étrangers au quartier, même pour les personnes travaillant à leur côté : une jeune hollandaise (rencontrée à l'auberge) et son équipe se sont fait braquer alors qu'ils travaillent au côté de plusieurs familles du quartier depuis 6 mois sur "le changement que peuvent apporter les femmes"...
Peur de l'autre ? envie ? rancoeur ? misère ? desaroi ? alcool ? En tout cas je ne me risquerais pas ici, à des explications fastidieuses et rapides...
Y aller ? : biensur... Les guides de voyages conseillent à leurs lecteurs de ne pas trop s'aventurer en dehors de la courte zone touristique autour du fameux "caminino"... Faites donc attention, mais allez y, c'est aussi comme celà que les choses avanceront...
Préaucupez-vous un peu des gens que vous rencontrerez, un sourire et un bonjour (hola)... oubliez vos bijoux et vos plus beaux vêtements l'espace d'une demi-journée... soyez respecteux et plus humain, tout simplement... et je suis sur que vous aussi vous entrerez dans la magie de ce quartier...
El caminito : Tire son nom d'une chanson de tanto, et est en fait un p'tit bout (il porte bien son nom) de rue pedestre, aux maisons peintes de couleurs vives...
Celeste, une des artistes vendant ses oeuvres dans cette rue, m'expliquera qu'il n'y a plus que quelques batisses d'origine, que l'on est bien loin des couleurs de "Benito Quiquela Martin". Mais qu'importe, même un peu surfait, ces quelques dizaines de mètres de rue, ses peintres, musiciens, danseurs, ses bars et echoppes donnent une ambiance fort sympathique dans à ce coin de La Boca...
Parcourez quelques rues des environs pour découvrir des facades anciennes et originales (le long des rails du chemin de fer par exemple, mais aussi les rues menant du caminino au stade..).
El Stadio : si le coeur vous en dit, visitez donc le musée, le stadio de fond en comble, foulez la pelouse mytique... mais attention, c'est pas donné... y'a que des touristes, les gens du quartier n'y sont jamais allé, c'est trop cher pour eux... car c'est cher et pas négociable (à moins que vous puissiez négocier, dans une porte dérobée, avec une personne assurant le nettoyage le lendemain d'un match - non, j'ai rien dit!)...
mais aussi celui où il faut s'aventurer avec précaution...
D'un coup de "collectivo" me voici en plein coeur du quartier ouvrier de La Boca... J'en avais une vision partielle avec le match que j'ai vécu dimanche au stadio (là ou a démarré Diego Maradona), je vais aujourd'hui essayer d'en approcher un peu plus l'identité...
Ce quartier a été créé par les immigrants basques français, les italiens sont arrivés juste après, le long du Riachelo qui les sépare de la banlieu industrielle de Buenos Aires : Avellaneda.
Ce quartier a donc toujours laissé une place aux pauvres immigrants arrivant dans la capitale argentine... mais est aussi depuis toujours un quartier peu sur où règne une certaine anarchie et insécurité. Bon nombre de voyageurs ne verront ce quartier qu'au travers des vitres de leur taxi ou du collectivo...
Il y a une réelle agressivité envers les étrangers au quartier, même pour les personnes travaillant à leur côté : une jeune hollandaise (rencontrée à l'auberge) et son équipe se sont fait braquer alors qu'ils travaillent au côté de plusieurs familles du quartier depuis 6 mois sur "le changement que peuvent apporter les femmes"...
Peur de l'autre ? envie ? rancoeur ? misère ? desaroi ? alcool ? En tout cas je ne me risquerais pas ici, à des explications fastidieuses et rapides...
Y aller ? : biensur... Les guides de voyages conseillent à leurs lecteurs de ne pas trop s'aventurer en dehors de la courte zone touristique autour du fameux "caminino"... Faites donc attention, mais allez y, c'est aussi comme celà que les choses avanceront...
Préaucupez-vous un peu des gens que vous rencontrerez, un sourire et un bonjour (hola)... oubliez vos bijoux et vos plus beaux vêtements l'espace d'une demi-journée... soyez respecteux et plus humain, tout simplement... et je suis sur que vous aussi vous entrerez dans la magie de ce quartier...
El caminito : Tire son nom d'une chanson de tanto, et est en fait un p'tit bout (il porte bien son nom) de rue pedestre, aux maisons peintes de couleurs vives...
Celeste, une des artistes vendant ses oeuvres dans cette rue, m'expliquera qu'il n'y a plus que quelques batisses d'origine, que l'on est bien loin des couleurs de "Benito Quiquela Martin". Mais qu'importe, même un peu surfait, ces quelques dizaines de mètres de rue, ses peintres, musiciens, danseurs, ses bars et echoppes donnent une ambiance fort sympathique dans à ce coin de La Boca...Parcourez quelques rues des environs pour découvrir des facades anciennes et originales (le long des rails du chemin de fer par exemple, mais aussi les rues menant du caminino au stade..).
El Stadio : si le coeur vous en dit, visitez donc le musée, le stadio de fond en comble, foulez la pelouse mytique... mais attention, c'est pas donné... y'a que des touristes, les gens du quartier n'y sont jamais allé, c'est trop cher pour eux... car c'est cher et pas négociable (à moins que vous puissiez négocier, dans une porte dérobée, avec une personne assurant le nettoyage le lendemain d'un match - non, j'ai rien dit!)...
