Potosi : Dernière semaine à Potosi

L'occasion de faire le point et d'échanger une nouvelle fois nos points de vues et idées. Mais aussi, de lancer concrètement des actions Franco-Boliviennes.

Extraits de mon carnet de route :
du lundi 9 au jeudi 12 juin
trajet : Potosi
distance parcourue : 90 km
L'occasion de faire le point et d'échanger une nouvelle fois nos points de vues et idées. Mais aussi, de lancer concrètement des actions Franco-Boliviennes.
Dernières discussions avec l'équipe pour échanger sur ma vision des problèmes mais aussi celle que j'ai des projets du CDR... J'apporte mon point de vue professionnel et aussi quelques idées notamment dans le domaine touristique... Comment offrir, aux touristes, une autre vision (plus réelle et humaine) des mines de Potosi et du travail enfantil sinon en les amenant à la rencontre des mineurs et de leur famille ?? Comment les mineurs ou leurs familles pourraient-ils profiter de l'apport économique du tourisme sinon en leur donnant une place directement dans ces activités ?? On a des idées, reste à les concrétiser et à contourner les problèmes et les dérives potentielles... Je présente Anne (étudiante en médecine faisant partie du groupe que j'ai amené samedi visiter les mines) à Guillermo et Wilhem. Elle a actuellement un projet d'aide du côté de La Paz, mais elle pourrait bien apporter son aide et celle d'une association d'étudiants l'année prochaine...
Je rédige aussi les derniers reportages :
- Les projets du CDR...
- Un dernier temoignage si il en faut encore un !
- Comment aider maintenant !
Organiser un soutien direct depuis la France tel est donc le challenge (comme cela se fait avec l'Allemagne ou le Canada)... En effet, en plus de construire des liens vrais et durables (informations, échanges professionnels, participation...) et relations franches (bilans, état des comptes...), l'objectif est de rationaliser l'aide afin qu'elle bénéficie directement aux enfants du Cerro Rico (pas de lourdeur administrative, aide pour un objectif précis, passer outre la corruption bolivienne...).
Aussi afin de faciliter les opérations bancaires internationales, afin de recevoir même les plus petites aides des particulier... Nous avons décidés que je vais ouvrir un compte banquaire en France pour le CDR, dès mon retour début août, et ensuite en assurer le suivi et garantir pour les donateurs français la bonne utilisation des fonds.
Comme l'on déjà fait les "nomades on-line" ou des étudiants de l'ESSEC, nous espérons aussi la mise en place de relations privilégiée avec une ONG ou une collectivité française... de programme bilatéraux... de parrainage inter-institutionel... ou des séjours de volontaire.
Lancement du projet pour les 6 prochaines années, ce jeudi matin avec toute l'équipe. C'est un moment important. Petit discours de Guillermo pour rappeler à tout le monde les objectifs et surtout la méthode (je crois que cette partie là était un peu destinée aux dirigeants de la fédération !)... Il me remercie au passage pour ce que j'ai deja apporté au projet et pour tout ce que nous allons faire ensuite. Alors que j'allais prendre une photo du groupe pour leur site internet, je me fais violemment apostropher avec Wilhen pour qui, faisant partie de l'équipe, il est tout naturel que je sois sur la photo... c'est donc le chauffeur de la fédération qui fera la photo (en plus, il est tout content de manipuler un appareil numérique...). Cette attention particulière à mon égard m'a fait plaisir.
Nous filons une nouvelle fois sur le Cerro Rico faire le tour d'une partie des mines pour annoncer la première réunion pour les jeunes mineurs. Elle se tiendra samedi matin dans les nouveaux (mais pas encore prêt) locaux de l'ONG au pied du Cerro et sera l'occasion d'expliquer directement aux jeunes le programme leur étant destiné et d'envisager les premières aides.
C'est étrange, depuis déjà une semaine, j'ai du mal a partir. Je continuerais bien avec eux...