Mines : Le CDR, une ONG de proximité
le CDR, "Centro para el Desarollo Regional" (organisation pour le développement régional) est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) locale, au fonctionnement administratif léger.
le CDR, "Centro para el Desarollo Regional" (organisation pour le développement régional) est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) locale, au fonctionnement administratif léger.
Son histoire a commencée en 1987 avec la nécessité de développer des programmes permettant une reconversion de la région de Potosi suite notamment à la profonde crise économique qu'avait traversée la Bolivie et tout particulièrement cette région.
Ainsi, le CDR travaille dans un premier temps essentiellement autour des perspectives agricoles et développe des programmes d'irrigation des terres, d'apports alimentaires... puis rapidement viennent l'éducation environnementale et les formations/éducations pour les femmes.
En travaillant (aide et formation à la création de coopératives, formation des responsables dans les domaines techniques, organisationnels...) avec les mineurs du Cerro Rico de la ville de Potosi, l'ONG y découvre d'importants besoins. C'est ainsi que parallèlement aux autres actions en milieu rural, se développent des programmes sur le Cerro Rico : apprentissage d'artisanat pour les femmes, conscientisation de la famille avec la mise en place d'ateliers et la création de prospectus en matière d'éducation des enfants, d'hygiène et de santé comme en 2001-2002 avec la participation notamment de l'OIT (Organisation Internationale du Travail)...
Une petite équipe de 10 personnes assure la mise en place des actions
sur toute la région (milieu rural ou projet minier). Le choix a été fait d'apporter un soutien organisationnel, technique et/ou financier à des partenaires de terrain plutôt que de développer encore d'autres structures...
Ainsi, pour le projet "enfants mineurs du Cerro Rico de Potosi", le CDR travaille avec : centre de santé, garderie, fédération minière, collège...
L'équipe "projets mines" est composée de travailleurs sociaux, de responsables de la fédération des coopératives minières et s'enrichit de la présence des dirigents de l'ONG et de coopérants (oui, oui, comme moi...). Fort de mon expérience, j'en suis d'ailleurs devenu un représentant en France (enfin dès mon retour !).
Laissez moi vous les présenter (en haut puis en bas et de gauche à droite) :
- Wilhem Piérola (Directeur des projets du CDR)
- Consuelo Carero (Directrice Administrative du CDR)
- David Benitez (Comptable du CDR)
- Gregorio Ango (Dirigent Minero de la fédération des coopératives)
- Julia Huanaco (Dirigente Pailliris de la fédération des coopératives)
- Guilermo Morales (Responsable du projet "enfants mineurs du Cerro Rico de Potosi" au CDR)
- Gloria Villca (Travailleur social au CDR)
- Nilda Villca - elles ne sont pas soeurs ! (Travailleur social au CDR)
- Votre serviteur (Coopérant français du CDR)
Son objectif est à terme d'éradiquer le travail infantil, mais ce n'est qu'un souhait
malheureusement, au vu des conditions économiques actuelles. Plus concrètement, il est aujourd'hui de contribuer à l'amélioration des conditions économiques, sociales, affectives, de travail et de vie... ceci afin que les familles augmentent leurs ressources, disposent d'alternatives de travail et accèdent aux services élémentaires qui permettent à ses membres de vivre et se développer en toute harmonie et sécurité... afin que ce travail infantile dans la mine ne soit plus une nécessité pour la survie de la famille.
Toute l'équipe partage les mêmes valeurs. Ainsi elle travaille avec les structures
partenaires, mais aussi conjointement avec les enfants et les jeunes eux même afin d'enrichir le projet et les points de vues des membres de l'équipe... Nous sommes bien loin des pratiques descendantes de l'éducation Bolivienne ! La déonthologie de l'équipe les amènent à travailler sans porter de jugement sur les situations personnelles ou familiales et de toujours oeuvrer dans l'intérêt des jeunes (ils sont au centre du projet - sa raison d'être) : ce qui est bon pour un jeune est bon pour le projet...
Un tout nouveau local sur le Cerro Rico à Pailiviri permet un contact permanent avec les jeunes et partenaires puisqu'il est près du lieu de vie ou de travail.
Le financement des projets est le résultat de la Solidarité Internationale. Ainsi, les projets précédents ont étés financés notamment par l'Organisation Internationale Du travail (OIT), une ONG Allemande ou la coopération suisse comme Canadienne...
L'ONG ne reçoit aucune aide du gouvernement et les aides de la communauté internationale (UNICEF...) comme nationales sont administrées par ce dernier... le système Bolivien est d'ailleurs plutôt étrange puisque l'état aide directement quelques municipalités ou régions (des politiciens du parti au pouvoir qui craient un projet ponctuel !)... l'argent se perd dans les méandres bureaucratiques ou est distribués en fonction des enjeux politiques... En Bolivie on est élu pour 5 ans sans pouvoir se représenter la fois suivante, ce qui ne laisse que 5 ans pour se mettre un maximum d'argent de côté ! la Bolivie est le pays n°1 pour la corruption, vous le saviez ?
Aujourd'hui pour le projet "enfants mineurs du Cerro Rico de Potosi", le CDR a déjà le soutien d'une ONG Allemande et cherche à développer cette aide internationale directe (ndlr : la seule qui est viable en Bolivie).
le CDR, "Centro para el Desarollo Regional" (organisation pour le développement régional) est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) locale, au fonctionnement administratif léger.
Son histoire a commencée en 1987 avec la nécessité de développer des programmes permettant une reconversion de la région de Potosi suite notamment à la profonde crise économique qu'avait traversée la Bolivie et tout particulièrement cette région.
Ainsi, le CDR travaille dans un premier temps essentiellement autour des perspectives agricoles et développe des programmes d'irrigation des terres, d'apports alimentaires... puis rapidement viennent l'éducation environnementale et les formations/éducations pour les femmes.
En travaillant (aide et formation à la création de coopératives, formation des responsables dans les domaines techniques, organisationnels...) avec les mineurs du Cerro Rico de la ville de Potosi, l'ONG y découvre d'importants besoins. C'est ainsi que parallèlement aux autres actions en milieu rural, se développent des programmes sur le Cerro Rico : apprentissage d'artisanat pour les femmes, conscientisation de la famille avec la mise en place d'ateliers et la création de prospectus en matière d'éducation des enfants, d'hygiène et de santé comme en 2001-2002 avec la participation notamment de l'OIT (Organisation Internationale du Travail)...Une petite équipe de 10 personnes assure la mise en place des actions
sur toute la région (milieu rural ou projet minier). Le choix a été fait d'apporter un soutien organisationnel, technique et/ou financier à des partenaires de terrain plutôt que de développer encore d'autres structures...Ainsi, pour le projet "enfants mineurs du Cerro Rico de Potosi", le CDR travaille avec : centre de santé, garderie, fédération minière, collège...
L'équipe "projets mines" est composée de travailleurs sociaux, de responsables de la fédération des coopératives minières et s'enrichit de la présence des dirigents de l'ONG et de coopérants (oui, oui, comme moi...). Fort de mon expérience, j'en suis d'ailleurs devenu un représentant en France (enfin dès mon retour !).
Laissez moi vous les présenter (en haut puis en bas et de gauche à droite) :
- Wilhem Piérola (Directeur des projets du CDR)
- Consuelo Carero (Directrice Administrative du CDR)
- David Benitez (Comptable du CDR)
- Gregorio Ango (Dirigent Minero de la fédération des coopératives)
- Julia Huanaco (Dirigente Pailliris de la fédération des coopératives)
- Guilermo Morales (Responsable du projet "enfants mineurs du Cerro Rico de Potosi" au CDR)
- Gloria Villca (Travailleur social au CDR)
- Nilda Villca - elles ne sont pas soeurs ! (Travailleur social au CDR)
- Votre serviteur (Coopérant français du CDR)
Son objectif est à terme d'éradiquer le travail infantil, mais ce n'est qu'un souhait
malheureusement, au vu des conditions économiques actuelles. Plus concrètement, il est aujourd'hui de contribuer à l'amélioration des conditions économiques, sociales, affectives, de travail et de vie... ceci afin que les familles augmentent leurs ressources, disposent d'alternatives de travail et accèdent aux services élémentaires qui permettent à ses membres de vivre et se développer en toute harmonie et sécurité... afin que ce travail infantile dans la mine ne soit plus une nécessité pour la survie de la famille.Toute l'équipe partage les mêmes valeurs. Ainsi elle travaille avec les structures
partenaires, mais aussi conjointement avec les enfants et les jeunes eux même afin d'enrichir le projet et les points de vues des membres de l'équipe... Nous sommes bien loin des pratiques descendantes de l'éducation Bolivienne ! La déonthologie de l'équipe les amènent à travailler sans porter de jugement sur les situations personnelles ou familiales et de toujours oeuvrer dans l'intérêt des jeunes (ils sont au centre du projet - sa raison d'être) : ce qui est bon pour un jeune est bon pour le projet...Un tout nouveau local sur le Cerro Rico à Pailiviri permet un contact permanent avec les jeunes et partenaires puisqu'il est près du lieu de vie ou de travail.
Le financement des projets est le résultat de la Solidarité Internationale. Ainsi, les projets précédents ont étés financés notamment par l'Organisation Internationale Du travail (OIT), une ONG Allemande ou la coopération suisse comme Canadienne...
L'ONG ne reçoit aucune aide du gouvernement et les aides de la communauté internationale (UNICEF...) comme nationales sont administrées par ce dernier... le système Bolivien est d'ailleurs plutôt étrange puisque l'état aide directement quelques municipalités ou régions (des politiciens du parti au pouvoir qui craient un projet ponctuel !)... l'argent se perd dans les méandres bureaucratiques ou est distribués en fonction des enjeux politiques... En Bolivie on est élu pour 5 ans sans pouvoir se représenter la fois suivante, ce qui ne laisse que 5 ans pour se mettre un maximum d'argent de côté ! la Bolivie est le pays n°1 pour la corruption, vous le saviez ?
Aujourd'hui pour le projet "enfants mineurs du Cerro Rico de Potosi", le CDR a déjà le soutien d'une ONG Allemande et cherche à développer cette aide internationale directe (ndlr : la seule qui est viable en Bolivie).
